Plein soleil (1960, René Clément) : Delon a 24 ans, c'est là son meilleur film peut-être...
Pour sa performance dans ce film, les qualificatifs me manquent : Enivrante, Magique, Insoutenable, Exaltante, Passionnante, Excitante...
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Ensuite, dans les années 1970, il y eu encore quelques bons films (mais moins de classiques !) comme La veuve Couderc, Les granges brûlées, Deux hommes dans la ville, Le professeur, La race des seigneurs, Flic Story, Monsieur Klein, L'homme pressé, Mort d'un pourri...
Tel que nous l'aimions : " Dans mon coeur de gitan ", c'était en 1998, Alain Delon a 63 ans...
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Mais l'étoile Delon commença à pâlir à l'aube des années 80 (il n'avait pourtant que 45 ans), et à quelques exceptions près (Trois hommes à abattre, Le choc, Notre histoire, Un amour de Swann) la décennie 1980 commença à marquer le début de sa chute, comme en témoignent les petits films sans envergure que sont Le battant, Parole de flic, Le passage, Ne réveillez pas un flic qui dort.
Dans " Les Aventuriers " (1967, Robert Enrico), il se déplace comme un seigneur, il a 32 ans...
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Gardons nous de trop parler de la décennie 1990, truffée quant à elle des mémorables navets que furent Dancing Machine, Nouvelle vague, Un crime, L'ours en peluche, Le jour et la nuit. Qui se souvient aujourd'hui de ces 5 derniers films ?!
Même Une chance sur deux, de Patrice Leconte en 1998, fut un cuisant échec commercial, malgré la présence de nos deux monstres sacrés (Alain Delon et Jean-Paul Belmondo). On était bien loin de la période bénie des années 70 avec Borsalino (de Jacques Deray,) et Le cercle rouge (de Jean-Pierre Melville).
Les Granges brûlées (1973, de Jean Chapot) : un grand film méconnu, un Delon sobre et exceptionnel, il a 38 ans...
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Delon se tourna alors avec un certain brio vers le théâtre, de 1996 (avec Variations énigmatiques) à 2013 (avec Une journée ordinaire), en passant par Sur la route de Madison, en 2007, pièce dans laquelle il jouait aux côtés de son ex-compagne Mireille Darc.
2002 : Delon a 66 ans, il remet un Molière d'honneur à Annie Girardot : il en profite, avec toute la malice, la virtuosité et la classe qui le caractérisent, pour tirer néanmoins la couverture à lui...
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Outre ses premiers films en demi-teinte de sa campagne hollywoodienne en 1964-1966 (La Rolls-Royce jeune, Les tueurs de San Francisco, Texas across the river, Les centurions), Delon se révéla plutôt convainquant dans les quelques productions internationales qui suivirent, j'ai nommé Paris brûle-t-il ? (de René Clément, en 1966), Soleil rouge (western atypique de Terence Young, en 1971, où Delon campe avec une certaine classe une crapule sans états d'âme), L'assassinat de Trotsky (de Joseph Losey, en 1971), Big guns (de Duccio Tessari, en 1973), Scorpio (de Michael Winner, en 1973, où Delon campe un tueur froid dénié de tous scrupules), Zorro (de Duccio Tessari, en 1975), Monsieur Klein (de Joseph Losey, en 1976), Airport 80 Concorde (de David Lowell Rich, en 1979), Un amour de Swann (de Volker Schlõndorff, en 1984)...
En 1965 , lors de sa période hollywoodienne et lors d'une cérémonie des oscars : il a 30 ans et...il s'en tire plutôt bien...
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Si l'acteur a conquis ses galons de star planétaire, comme nous le disions au début de cette chronique, l'homme s'est révélé être un battant et un entrepreneur, avide de relever les challenges les plus variés, organisant plusieurs championnats du monde de boxe (par deux fois à Paris Monzon Vs Bouttier, puis Monzon Vs Napoles), s'associant à des écuries de courses de trotteurs, devenant propriétaire de Fakir du Vivier, l'un des étalons les plus influents de l'élevage français, et avec ce dernier champion du monde des trotteurs, développant des activités entrepreunariales au travers de sa société de diffusion de produits de luxe (parfums, champagne, cognac, montres, bijoux..), développant sa propre collection d'objets d'art, dont des bronzes anciens, en particulier des sujets animaliers de Rembrandt Bugatti..
Scorpio en 1973 : Delon a 38 ans, il fait jeu égal avec Burt Lancaster..
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L'acteur Delon a par ailleurs souvent pris des risques financiers en produisant certains films à contre courant total de son image de star, comme L'insoumis en 1964, comme Monsieur Klein en 1976, comme Notre histoire en 1984, ou comme Le passage en 1986...
Mais cette chronique n'est pas finie !
Je dirais même plus : nous l'alimenterons régulièrement.
Fait à La Guerche-sur-l'Aubois, 18150 France, le 12/09/2024
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